L’histoire se passe dans un petit bar karaoké, perdu au milieu de nulle part, où les personnages, aussi atypiques qu’attachants, se côtoient depuis des mois sans jamais s’être intéressés les uns aux autres… et puis un jour, quatre individus farfelus viennent perturber l’atmosphère paisible du lieu… une PRISE D’OTAGE !
S’en suivront de nombreuses révélations … Chaque personnage, même le plus réticent se prêtera à un moment ou un autre, au jeu des confessions pour le plus grand bonheur des spectateurs. La morale de cette pièce nous amène vers une conclusion évidente… Au-delà des différences à travers lesquelles les personnages se distinguent, tous attendent leur « Grand jour » et tous ont un but commun… le Bonheur. Mais il faut parfois atteindre certaines limites pour se donner la peine d’être heureux…
Nous sommes tous amenés, inévitablement, à nous interroger sur nos vies, à méditer sur le sens de nos échecs, à chercher à rebondir… à construire le présent pour préparer l’avenir, en fuyant parfois le passé ! La peur du monde moderne, la solitude imposée à trop de gens, favorise l’émergence de lieux de rencontre, banals, sans artifices particuliers, où seul importe le temps qui se suspend, dans un espace clos où les règles se fixent au fur et à mesure des échanges, des discussions et des heures qui passent…
Le Grand Jour, c’est avant tout un lieu, insolite, improbable, où se côtoient la misère et le doute, les peurs et les envies. Et se sont elles, les envies, qui vont être à l’origine d’un enchaînement de révélations, d’aveux… Car, dans l’horreur de la banalité des jours, le coup de folie de quatre marginaux va plonger les protagonistes tristes et insignifiants, en héros soudain révélés d’un monde qui ne peut être que le leur !
Le Grand Jour, 2008